Héroïne(s)#2 – Résidence Numérique Lycée le Chatelier

Héroïne(s)#2 – Résidence Numérique Lycée le Chatelier

Il faut du temps pour créer un rapport de travail, alors nous sommes quatre intervenants pour une classe de 23 garçons. Prendre le temps d’écouter, d’échanger et de rire beaucoup, créer des moments privilégiés avec chacun des élèves, ouvrir un regard bienveillant entre nous tous. En une semaine, les pages blanches se sont colorées, des mots se sont griffonnés sur les cahiers de brouillon. Ils ont parlé de leurs vies mais aussi de la nôtre, parlé de renoncements, de défis et d’acceptations. Nous nous sommes découverts, ils se sont livrés un peu, beaucoup, nous avons partagés des moments intenses, avec toute la curiosité et les inquiétudes de nos âges différents.

 crédit photos Alain Fillit 

La Résidence d’écriture numérique de la compagnie Les Passeurs s’est finalisée au Théâtre Joliette lors d’un dernier atelier avec les élèves du lycée professionnel Le Chatelier. Le mardi 02 avril les quatre artistes de la compagnie Les Passeurs et les 23 élèves en cursus numérique du lycée professionnel Le Chatelier se sont donné rendez-vous au Théâtre Joliette pour découvrir en avant-première leurs travaux exposés dans le hall. Des visages surpris et joyeux en découvrant les portraits et les textes que chacun a produit !

 

 

Après cette exploration dans le hall, les élèves se sont divisés en deux groupes, encadrés par l’auteur Dominique Richard et la metteure en scène Lucile Jourdan. Avec Dominique Richard, ils ont travaillé sur un parcours individuel dans l’espace. Une mise en jeu et en voix où chaque élève, à partir de deux phrases de son propre texte, improvise dans l’espace autour de ces quelques mots. Une manière de réfléchir à la diction et à l’incarnation d’un texte de théâtre, dans un espace, en adresse directe au public.

 

 

Tandis que le groupe accompagné par Lucile Jourdan a participé à un travail collectif basé sur l’écoute et le rythme. Disposés en cercle pour se transmettre de l’énergie ou en circulant dans l’espace, les élèves ont dû se livrer au jeu de J’aime… une partie de mon corps… parce que…