Héroïne(s) – Début de résidence Théâtre Joliette

Héroïne(s) – Début de résidence Théâtre Joliette

atelier d’écriture au Barjac Sabine Tamisier /Lucile Jourdan

Retour sur le premier RDV du Barjac / lundi 1er octobre 18h30

Géographie de l’intime avec :

Marion pétrifiée par le théâtre

Gilles il ne sait pas pourquoi mail il adore ça Ecrire

Karine qui vient en touriste

Catherine qui écrit de la poésie

Julie qui écrit de la poésie, des micros fictions et adore voir du théâtre

Nadja qui écrit des lettres

Ginou elle écrit sans écrire, c’est la première fois qu’elle fait un atelier

Lisiane écrit des correspondances, des jeux d’écriture

Michel passionné d’écriture, de nouvelles, de théâtre

Rebecca rapport physique à l’écriture

Annie institutrice a la retraite, écrit pour les enfants, créer un journal

Pascale aime l’écriture à travers le théâtre amateur

Jean-Michel autodidacte aime écrire

Marianne écrit régulièrement romans, monologues, comédienne clown

Antoine son écriture est anarchique, cherche à trouver ce que ça apporte

Sabine lance sur l’imaginaire : écrire 5 mots qui traduisent votre état le plus spontanément

La plupart tiennent leur tête

5 autres mots à partir du mot frontière

Les yeux au ciel, on retire ses lunettes, on fouille son sac, on gratouille sa barbiche

Autoportrait à la 3eme personne, on peut mélanger fiction et réalité, rester bienveillant voir trop bienveillant / description physique/ lui-elle c’est … petit nom ou surnom / ce que lui-elle aime (trivial) ou aime pas puis aimerait / une phrase un jour il-elle avec un verbe au futur / il-elle une expression qu’on dit souvent ….attention les dix mots du précédent exercice doivent être tous utilisés.

Certains partent de la table. Antoine a compris, il arrache les pages de son cahier de brouillon pour avoir les verbes devant lui. Deux autres se mettent aux extrémités de la salle travailler ailleurs. Il fait chaud, on a tous virés nos pull.

Concentration, aucun visage ne se relève du cahier, personne ne cherche en l’air l’inspiration. Des gestes mécaniques je prends mon verre, non finalement non. Petit signe de connivence avec Sabine, oui la musique, les rires, les blagues arrivent par vague, Santana, mais rien ni personne ne sort de son écriture. Le code est donné dans la salle du haut du Barjac, les clients viennent aux toilettes en silence, les 4 filles installées à côté parlent en murmurant.

Maintenant, on passe à la lecture de son texte, il faut se lever, parler fort, assumer …. On est surpris de l’humour, de la fantaisie, même la poésie se prend dans la couleur de la légèreté.

Avec la dernière phrase trouver une situation théâtrale, inventer un dialogue entre 2 personnages, et une seule didascalie.

Antoine doit partir il reviendra la prochaine fois, il veut continuer à travailler chez lui. Le bruit monte la musique aussi, dur de se concentrer… …. On écoute la lecture des dialogues. Julie à glisser dans son texte une phrase de la chanson de Jean-Louis Aubert, Michel plante ses 2 personnages au comptoir d’un bar, Marianne inclus dans son dialogue « parle plus fort/ quoi j’entends pas/ tu dis quoi … », Ginou se lève et contre tout attente d’une voix puissante nous donne son texte !!

20h30 on se dit à la prochaine fois, oui on continue au Barjac, juste nous modifierons les tables, plus en cercle, pour s’entendre mieux. Michel est surpris de ce qu’il a écrit aujourd’hui, il sourit, on se retrouve dans un mois.